Dans l’équitation subtile, le but proposé est l’adéquation parfaite et harmonieuse de la relation physique, psychique et énergétique entre le cavalier et son cheval.
L’équitation subtile est dans la continuité et l’approfondissement holistique de la finesse de l’enseignement et de la pratique de l’équitation (emprunté au latin impérial equitatio, de même sens, aller ensemble dans le même sens ) et subtile ( en parlant d'une chose, "qui présente des finesses difficiles à saisir", en parlant d'une personne, " fin d'esprit, qui perçoit les finesses délicates à saisir", en parlant d'un organe sensoriel, "qui perçoit finement ").
Équihypnoticie ©
La transmission de l’art équestre est une mise en relation réussie du cavalier avec son cheval et inversement. Cependant, lorsque l’homme rencontre le cheval, il rencontre son révélateur à soi, aux autres et au monde et ces rencontres font bien souvent émerger des difficultés à se comporter et à apprendre.
La
partie de notre cerveau en charge de ce dont nous n’avons pas
conscience est beaucoup plus développée en capacités, ainsi qu’en
taille, que la partie du cerveau qui fonctionne consciemment ;
elle est également beaucoup plus rapide. Ainsi l’inconscient gère
des millions d’informations, quand la partie consciente n’en gère
que quelques dizaines dans le même temps. L’inconscient constitue
un fabuleux réservoir de souvenirs, d’expériences, de
connaissances, d’apprentissages, de ressources et de capacités au
sens large. Il maîtrise notamment notre capacité à apprendre, pour
faire d’un apprentissage, comme marcher, lire, conduire, monter à
cheval, etc … un automatisme, c'est-à-dire un comportement complexe
qui est réalisé avec simplicité et une grande économie d’énergie.
C’est notamment cette capacité qui fait de notre inconscient un
allié si précieux pour changer. La partie inconsciente de notre
cerveau apprend très vite et est capable – à condition de savoir
le lui demander – de changer pour apprendre un nouveau
comportement, une nouvelle stratégie.
L’un
des rôles de l’inconscient est de nous protéger, par instinct de
survie et de protection : inconsciemment nous réagissons très
rapidement pour nous protéger d’un danger soudain, physique
ou psychique ; l’inconscient agit généralement dans notre
intérêt.
Pourquoi
peut-on alors avoir un comportement gênant, dont on ne veut pas, ou
plus parce qu’il nous est devenu inconfortable voire insupportable,
si l’inconscient veut toujours le bien de la personne ?
On
s’aperçoit qu’un comportement peut avoir été appris puis
adopté dans certaines circonstances, parfois très vite, en une
seule expérience : ce comportement a eu dans ces circonstances
particulières, un sens et un intérêt déterminant. La difficulté
peut résider dans le fait que la partie inconsciente l’a adopté
comme étant utile et cela durablement tant que nous ne lui demandons
pas d’en changer. C’est la partie inconsciente du cerveau qui
gère ce comportement et qui a la capacité de l’actualiser, de le
modifier afin qu’il soit adapté à la situation présente,
bénéfique et confortable à vivre.
Le
plus grand défi est donc de réaliser qu’allié à notre
inconscient, nous sommes capables de changer, et que si adopter de
nouveaux comportements dans des circonstances exceptionnelles est
courant, comme oublier d’avoir peur par exemple, l’hypnose permet
des changements aussi soudains, sans circonstances extraordinaires.
En
tant que thérapeute et enseignante passionnée d’art équestre je
suis soucieuse du respect des identités respectives du cavalier et
du cheval et par conséquent de l’intégrité de leur relation.
Ceci implique un processus d’interaction entre deux êtres humains
égaux, le thérapeute et le patient, processus dans lequel le
thérapeute, au sens du grec ancien, sera le catalyseur d’un autre
processus qui se créerait à l’intérieur de l’autre - ici le
cavalier- à son rythme et à son allure, en l’aidant à utiliser
ses propres ressources.
L’hypnose
est une méthode que les thérapeutes ou les éducateurs, quelle que
soit leur orientation, peuvent adapter à leur manière de
travailler.
Physique quantique
Tout est Énergie TOUTE ÉNERGIE EST INTERCONNECTÉE.
L’univers est un tout, composé
d’énergies qui interagissent, partagent et créent.
« L’être humain est une partie du tout que nous appelons Univers » Albert Einstein
"La théorie des cordes est la plus récente des théories concernant
l’Univers. Tout dans l’Univers, de la particule la plus infime à
l’étoile la plus éloignée, est fait d’un même ingrédient :
des brins d’énergie vibrants, incroyablement petits appelés des
cordes. Elles vibrent selon une multitude de modes différents
constituant ainsi tous les éléments de la nature. En d’autres
termes l’Univers est comme une formidable symphonie cosmique
résonnant de toutes les notes que peuvent produire les vibrations de
ces petits brins d’énergie…"
Extrait
de « L’Univers élégant, ce qu’ Einstein ne savait pas
encore ».
Tout est énergie,
tout vit,
tout communique.
Le mot physique (du grec physis = nature) , comme l’indique son étymologie grecque, désigne, au départ, la science de la nature, à l’origine elle avait pour objet l’étude et l’explication des phénomènes que présentent tous les corps répandus dans l’univers.
Synchronicité, synchronisation
Dans la psychologie analytique développée notamment par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit.
Communication
Tous nos gestes sont détectés, et donc en avoir conscience et les contrôler est essentiel.
Communiquer pour induire un comportement : la communication animale, tout au moins chez les espèces sauvages, ne sert qu’un but : survivre.
Chez les animaux de compagnie, elle a évolué au point que la communication interspécifique, avec l’homme, a pris une importance prépondérante, en lien avec les rôles nouveaux attribués aux chevaux.
Mais
quelle que soit sa finalité, le process de communication n’a pas
changé et fait intervenir un ensemble de signaux de différentes
natures entre un émetteur et un récepteur. Sa finalité vise
toujours à induire un comportement : coopératif, agonistique,
fuite...
Bien interpréter les signaux de communication implique une bonne observation du cheval et une analyse rapportée au contexte. Mais communication n’est pas toujours synonyme de bonne interprétation, notamment lorsque le récepteur de l’information est l’être humain!
La
communication non verbale correspond à l’expression du visage et
aux postures du corps que l’on adopte
: c’est le langage du corps. Le langage non verbal et le langage
paraverbal (communication vocale) ne sont pas toujours congruents
avec le langage verbal. On peut signifier silencieusement, ou dans le
ton utilisé, par exemple, le contraire de ce que l’on dit à haute
voix. Exemple Gregory
Bateson, filmant une interaction entre une mère balinaise et son
enfant, avait relevé qu’elle attirait son enfant par la parole,
tout en le repoussant par un geste.
L’observation des langages non verbal et paraverbal donne à titre indicatif quelques principaux éléments à observer : mimiques, gestes, regard, posture, attitude pour le langage corporel. Pour le langage paraverbal : le volume, la hauteur de la voix, l’élocution, les intonations, le débit, la respiration, les phatèmes.
C’est à partir des travaux de Gregory Bateson, Erving Goffman, Edward Hall, Paul Watzlawick, que la communication est définie et étudiée comme un "processus social permanent intégrant de multiples modes de comportement : la parole, le geste, le regard, la mimique, l’espace interindividuel, etc"
Isopraxie
La Nouvelle Équitation à la Française ©